Résumé
L’article d’Albert-Henri Kühlem analyse le souhait du pape François d’« une Église pauvre pour les pauvres » en le replaçant dans son contexte théologique. Héritier de la théologie du peuple argentine et influencé par Lucio Gera et Yves Congar, François conçoit la pauvreté non seulement comme une réalité sociale mais surtout comme une attitude spirituelle et existentielle. Cette vision fonde une Église servante, solidaire et tournée vers l’évangélisation, où la pauvreté devient chemin d’unité et d’authenticité chrétienne.